Billets de bonne humeur

Que fait un arbre de ses branches mortes?

 

Que fait un arbre de ses branches mortes ?

 

Il les laisse tomber.

 

Et vous, que faites-vous de vos branches mortes ?

 

C’est une métaphore inspirante croisée sur le site « Du ciel à la terre » de Monique Matthieu. Elle m’a bien éclairée. Je vous la partage après l’avoir méditée aux couleurs d’Happi.

 

Comme l’arbre, nous sommes faits de branches.

 

D’une multitude de branches.

 

Garder nos branches mortes dans nos vies, c’est mettre de l’énergie morte dans nos vies.

 

L’énergie morte, c’est notre passé abîmé, malheureux, en souffrance. Des rancunes, des colères, des attentes inassouvies, des jalousies, des échecs ressassés sans cesse, des reproches, des mensonges, des secrets.

 

Les branches mortes portent ce qui n’est plus, ce qui n’est pas Vie, ce qui est mort.

 

Imaginez, si l’arbre, durant toute sa vie, gardait toutes ses branches mortes ?

 

Imaginez….

 

Il s’empêcherait de faire place à des branches vivantes. Il se couperait de sa vitalité, de son énergie de vie. Il continuerait sans cesse à porter ses branches mortes, il déploierait son énergie de vie à tenir ses branches mortes…

 

Il nous arrive de garder nos branches mortes, pour mille et une raisons ; soit parce que nous ne nous rendons pas compte qu’elles sont mortes, tellement nous les faisons revivre sans cesse dans nos souvenirs.

 

Soit parce que nous nous y sommes attachés et n’imaginons pas notre vie « sans ».

 

Soit parce que nous n’avons pas conscience que nous pouvons créer de belles nouvelles branches vivantes.

 

Soit parce que tout autour de nous, notre forêt familière était peuplée d’arbres aux branches mortes, et que nous nous accrochons à ce que nous connaissons.

 

Soit, soit, soit…

 

Autant de « raisons » qui nous font tenir à nos branches mortes.

 

Alors, imaginez…

 

Est-ce qu’une forêt voudrait être habitée d’arbres aux branches mortes ?

 

Est-ce que la terre, sous les pieds de ces arbres, souhaite nourrir des arbres aux branches mortes ?

 

Est-ce que la Terre aspire à porter sur elle, en elle, des arbres aux branches mortes ?

 

Est-ce cela la Vie ? Est-ce cela la Vie que la Terre nous veut ?

 

Alors, maintenant, qu’allez-vous faire de vos branches mortes ?

 

Au plus tôt, au plus vite, laissons les tomber, nos branches, taillons-les.

 

(Re)devenons de beaux grands arbres lumineux, luxu’Riants, aux branches vivantes, vibrantes et (re)créons des forêts magnifiques de Vie.

 

Il est en chacun de nous, ce pouvoir de pouvoir.

 

Happi de ce partage vers vous !

 

Fanny Content pour Happi – avril 2021

 

 

 

Loin de moi et si près...

 

Loin de moi l’idée de nier la période inédite que nous traversons,

 

Loin de moi l’idée de voir qu’elle est épanouissante pour d’autres,

 

Loin de moi, l’idée de reconnaître qu’elle est souffrance pour un grand nombre,

 

Loin de moi l’idée d’en faire tout un roman.

 

 

Mais, mais, mais… tout près de moi l’envie et la joie de tracer un chemin à côté,

 

Tout près de moi, le rire et l’entrain d’y inscrire de nouveaux refrains,

 

Tout près de moi, le rythme d’un nouveau souffle, d’une nouvelle danse,

 

Tout près de moi, les sourires et les vibrations de l’Amour sans détour.

 

 

Au fond de moi, au plus profond de mon Cœur,

 

Ces battements qui chantent un nouveau Monde, un autre demain.

 

 Vibrations d’Amour, de partages, de joies et de fraternité qui résonnent.

 

Un Monde aux couleurs décidées, dès l’instant où nous faisons le premier pas dans ces nouveaux chemins déjà tracés.

 

Ce Monde ou La Lumière, notre Lumière, remplace l’obscurité.

 

 

Plus nous seront nombreux à les emprunter, ces chemins lumineux,

 

Plus ils prendront forme enjouée, réveillée, révélée.

 

Il suffit juste de faire un pas de côté, lâcher l’ancien, pour s’abandonner au Nouveau.

 

Laisser passer le Passé, pour faire entrer le Présent.

 

Plus qu’une volonté, plus qu’une inspiration, un acte de foi et de joie, que je souhaite accessible au plus grand nombre d’entre nous.

 

Honorant la loi d’attraction qui attire à Nous ce que Nous sommes, ce que nous pensons,

 

Soyons les chemins de demain, dès aujourd’hui.

 

Je nous sais nombreux déjà en route, et je nous sais nombreux déjà loin.

 

C’est notre Monde, celui de demain.

 

C’est dans nos mains qu’aujourd’hui il se tient.

 

 

 

Et si c’était simplement le moment de penser autrement ?

 

Et si c’était simplement le moment de penser autrement ?

 

Si c’était simplement l’instant où nous pouvons décider vraiment de ce qui est bon et précieux pour nous ?

Penser, créer, imaginer ce Monde fait de joie de fraternité, de rires d’enfants qui jouent et d’adultes qui s’amusent.

 

Est-ce que ce Monde est loin ?

 

Certainement, dans cette période de tumultes que nous traversons, la plupart d’entre vous répondrons : « Oui, ce monde est bien loin ».

 

Alors, je pose la question autrement : "Est-ce que ce monde est loin, en vous ? "

 

Et là, certains d’entre vous répondront : « Non, il est là, tout près, presque tangible tellement mon espoir est grand de le voir se réaliser vraiment ».

 

Il s’agit de cela, lorsque l’on parle de nouveau Monde.

 

Il ne s’agit pas d’un nouveau monde physique que vous allez voir se construire devant vous en un claquement de doigts, non, pas encore… Cela se fera après, après que vous ayez en vous, créé ce Nouveau Monde.

 

Nous en parlons assez, et souvent, pour que ces propos deviennent familiers : les changements sont en vous, le changement c’est nous. « Sois toi-même le changement que tu veux voir dans le Monde », dixit Gandhi.

 

Il en va de notre engagement à nous changer intérieurement.

 

Alors, il nous est demander de quitter notre posture « d’assisté » qui pense que tout va se faire, sans nous, et pour nous.

 

Non, non, non, il n’est pas là le temps de se reposer.

 

Il est là, le temps de se bouger : se bouger dans notre tête et dans nos pensées étriquées, se bouger dans notre corps et ses résistances grandissantes, se bouger dans notre spiritualité limitée et conditionnée.

It’s time…

 

C’est maintenant, et déjà depuis quelque temps pour beaucoup qui auront fait ce choix courageux de se changer soi pour changer le Monde.

 

C’est notre seule chance de voir ce Monde changer…

 

Attendre, laisser venir, croire que ça ira mieux demain, couché dans son canapé englué devant une série télé, non, non, non, cela ne donnera pas les résultats souhaités !

 

Il s’agit de comprendre que ce que souvent nous cherchons à l’extérieur, ou nous demandons à l’autre, il est urgent d’aller le chercher et de le trouver en nous.

 

La limite, le doute, les peurs, les restrictions, les problèmes ne servent pas la cause d’un monde meilleur.

Notre première démarche, et non la moindre, est de décider et de comprendre que la peur est le principal frein à notre évolution de conscience.

 

Nous maintenir dans un système de peur est la façon la plus certaine de ne pas bouger d’un pas, et de continuer à faire grandir un monde anxiogène, triste, mortifère, dangereux, ennemi.

 

Décider d’un Monde Meilleur, c’est décider de laisser là les peines, les rancunes, les comparaisons, les compétitions, les reproches, les « rouspétances », les « c’est pas moi, c’est l’autre », les fausses culpabilités, les rancunes, les attentes, le tout tout de suite...

 

C’est reconnaître ces comportements pour ce qu’ils sont, leur sourire, leur dire : « Merci et je n’ai plus besoin de vous »…, puis passer à côté et les remplacer par du Bon, du Bien, du Beau.

Nos pensées sont créations…

 

Si nous pensons « peurs », nous recevons « peurs ».

 

Si nous pensons « joie », nous recevons « joie ».

 

J’utilise le verbe penser, car nous sommes des êtres de pensées et que, depuis qui nous sommes, nos pensées créent notre Monde : un mode de peurs ou un monde de joie.

 

Ne croyez pas ce que je raconte, allez vérifier, expérimentez…

 

Je suis donc je pense… et c’est depuis le « Je suis » que vos pensées se créent.

 

 L’exemple que vous pouvez vivre est de partager avec un proche, une de vos peurs et de l’entendre en retour vous répondre que pour lui, ce n’en n’est absolument pas une.

 

Alors comme nos pensées sont bien capables de créer nos « peurs », et que nous sommes des êtres de pensées, pourrions-nous remplacer celles-là, par des pensées de « joie » ?

 

La réponse est « OUI », un grand OUI, riche d’une expérimentation de plusieurs années.

 

Un grand oui confirmé : si vous le voulez et que vous vous engagez à choisir la Joie au lieu de la peur, vous y parviendrez. Avec patience, rigueur, foi… car nous sommes des coriaces du ciboulot et que nos habitudes de pensée ont la dent dure…

 

Seul vous, le pouvez !  Rien, ni personne ne le fera et ne le pourra pour vous… malgré ce que certains aiment à nous faire croire, ou aiment croire.

 

It’s  time, de vous faire confiance et de continuer ou d’arriver dans le grand cercle de ceux qui décident pour eux et pour le Monde : l’Amour, la Vie, la Joie en abandonnant  au passé la Peur, la soumission et la morosité.

 

 

Ces religions

 

Je n’en suis d’aucune, et suis inspirée par chacune.

 

Liberté spontanée de vous partager une phrase de la Bible…

 

« La bonne humeur favorise la guérison mais la tristesse fait perdre toute vitalité »

 

 

Et si l’instant, était concrètement au changement !

 

Évidement que je ne vais rien inventer en vous disant ceci, juste, que dans l’expérience de cette période, je me suis surprise à mettre en place des choses, que jamais je n’aurais imaginé être capable de faire…

Et c’est pour cela, que je vous partage ce constat : c’est vraiment maintenant que les changements peuvent s’inscrire concrètement dans notre quotidien, que le renouvellement est en cours, pour nous et pour le Monde.

 

L’énergie est à cela. La vibration de la Terre et du Ciel soutient cela, bien au-delà de ce qui a été connu avant. La voie est ouverte à la création, la co-création, pour ceux qui sont sur le chemin de l’éveil, de la conscience et qui s’ouvrent de plus en plus aux énergies d’amour, de paix et de joie.

 

Oserais-je vous parler de cela, si ce n’était mon expérience du moment ? Non ! Et je suis certaine que ceux qui liront ceci, auront ressenti cela…

 

J’en veux pour preuve un déploiement dans mon quotidien, d’une toute nouvelle ressource, complètement dégagée des « empêchements mentaux » d’avant. FINI la pensée bloquante venant encombrer mon idée du jour, aussi inattendue soit-elle. FINI de chez FINI, plus rien…

 

Je vais vous partager des expériences concrètes, car c’est par cela, par l’expérience de la Vie,  que je me sens légitime et en joie, de vous transmettre ainsi ces propos.

 

Ce sont des expériences de vie quotidiennes, banales, somme toute…, à la hauteur de l’humaine que je suis, sans grand tralala ni feu d’artifice, et pourtant, d’une intensité qui dépasse bien tout cela !

Dans ces expériences, mon Être s’est engagé, et « mon moi » a fait des grands yeux ronds, bouche bée, comprenant bien, qu’il avait devant lui une Présence à l’inspiration inconnue et à l’énergie d’une intensité incontestable. Autrement dit : Petit moi, le mental, l’égo, se sont inclinés devant cette "Présence".

 

Et c’est là que la Terre et le Ciel soutiennent chacun d’entre nous qui entend, ressent, vibre à cela.

Donc, en expérience, concrètement, me voilà en Terre inconnue et pourtant, pas tant que cela…

 

J’ai créé dans mon mini jardin, un mini espace potager. L’histoire veut que depuis 10 ans, je tente de faire pousser par-ci, par-là des légumes sans aucun résultat, juste la croyance confirmée que « ce n’est pas mon truc, et que je laisse cela aux autres… ». Résultat à l’heure où je vous parle : 4 plants de tomates, 3 bourraches, 1 ciboulette, 3 tournesols, 3 salades ; tout cela en devenir trône fièrement dans cet espace rempli d’amour et de foi, créé rien que pour eux, et nourri au quotidien, par mes dons de jardinière (re)trouvés…

 

Dans ma pratique thérapeutique, une ouverture intense à des énergies aidantes et bienveillantes. Elles m’ont guidée vers la compréhension de mon Chemin, et m’ont dégagée des doutes que je gardais sur mes dons de « Guérisseuse et canal ». Étant toujours en train de me juger, de me comparer, ou de me trouver « moins que »…enfin, vous voyez !...Là, une révélation lors d’une méditation : un ancrage concret dans mon corps, dans mes mains, dans mon cœur, de ce « don », et un « évidement bien sûr » de ma part, animant en moi, la joie de l’évidence que mon être est là pour servir et accompagner chacun vers l’Amour. Un incontestable « C’est Tout et c’est TOUT » s’est inscrit au plus profond de mon âme, m’invitant à m’affirmer ainsi en ces mots : j’ai la faculté de guérisseuse, de canal et d’éveilleuse de conscience, c’est pour cela que je suis ici, au service de bien plus grand que moi, voilà, c’est tout et c’est tout.

 

Et sur mes habitudes d’achat, principalement alimentaires et vestimentaires, une dimension déjà plusieurs fois touchée, de l’achat en conscience, éthique, juste et faisant du bien à tous, autant à moi qui l’achète, qu’à celui qui le vend, qu’à ceux qui l’ont produit et ainsi de suite…C’est impossible pour moi aujourd’hui de dépenser mon énergie d’achat, mon énergie d’argent, dans un « produit » qui aura fait perdre quelque chose à quelqu’un. Si j’achète «  Made in China », j’aurai fait perdre quelque chose à un européen. Si j’achète par internet, j’aurai fait perdre une vente à un commerçant de ma ville, si j’achète du plastique, j’aurai fait perdre une chance de vie à un poisson dans l’océan…Et ainsi de suite…Donc, le Made in Europe gagnant /gagnant est devenu mon « mantra matérialiste humaniste » et au mieux, bien sûr, c’est « Made in Local », ce qui devient de plus en plus réalisable. À cela, j’ajoute, le Mantra que j’aime beaucoup « Moins et Mieux…Simplifier simplifiez simplifié ».

 

Je vous partage juste 3 expériences qui sont accompagnées de tant d’autres avec l’espoir que si chacun pouvait s’engager à maintenir 2 gestes gagnants/gagnants, dans son quotidien, simplement, la Vie et le Monde en sortiraient bien autrement.

 

Alors, si de votre côté, vous avez senti ces énergies arriver, s’ouvrir, vous surprendre, surtout continuez à les faire grandir, à les faire embellir ce Monde, et à ouvrir à bien plus grand que vous. Ce sont les messages de votre âme qui vous invite vers cet espace du renouveau, qui nous souhaite en joie, en paix et ensemble. Pour le meilleur et le meilleur !

 

Fanny pour Happi 15 mai 2020

 

 

Saisir la Chance

 

Dans une catastrophe, il y a plusieurs « temps », plusieurs actes, comme dans une pièce de théâtre.

 

Ces temps, ces actes font leurs effets sur tous les plans présents dans ce Monde : du microcosme, au macrocosme.

 

Sur les plans individuel, sociétal, mondial.

 

Sur les niveaux du vivant : animal (c’est nous aussi), végétal, minéral.

 

Et sur les niveaux vibratoires : taux vibratoire du vivant (c’est encore nous et plus), de la Terre, de la galaxie.

 

Et dans ces plans, d’autres plans etc…comme lorsqu’un caillou est lancé à la surface d’un lac calme.

Le lac calme, c’est l’état de ce qui est.

 

Le caillou, c’est LA catastrophe.

 

L’impact, c’est ce que produit la catastrophe.

 

Les ondulations en cercle autour de l’impact, ce sont les effets collatéraux de la catastrophe, depuis le point d’impact touché directement par la catastrophe.

 

Ce que nous voyons, entendons en premier lieu est le « plouf » de l’impact, du choc, le plus flagrant, le plus visible, l’incontestable, celui qui fait « sensation » et qui, par sa force, occulte souvent tous les autres impacts.

 

Cependant ces autres impacts s’inscrivent sur l’eau, ils sont marqués, présents, visibles : toutes ces ondulations, ces vibrations en cercle autour ce l’impact et qui vont s’étendre et s’éteindre bien après le plouf de départ. Plus subtiles et toutefois bien là, résultant du « plouf ». L’un n’allant pas sans l’autre.

 

Il est important de considérer que l’impact d’une catastrophe se fait sur toutes ces strates, que chaque « ondulation » traverse tous les mondes du Monde dans lequel nous vivons : depuis notre petit moi bien bousculé aux autres strates bien bousculées aussi. Aucune couche n’est épargnée, n’est « oubliée » par ce choc, ce « plouf ».

 

C’est, à mon sens, ce qui confère à une catastrophe son aussi puissant potentiel de changement qui est à la hauteur du choc produit. « Certains bougeront, d’autres pas », propos tenu par Boris Cyrulnik, neuropsychiatre français.

 

Selon mon humble compréhension de l’expérience vécue, si j’en reviens à l’idée que la catastrophe est une pièce de théâtre, voici une ébauche de comment s’orchestrent ses différents actes :

 

L’acte 1 est l’arrivée de cette catastrophe : inattendue, inconnue, stupéfiante.

 

L’acte 2 est ce que produit cette catastrophe : rupture, arrêt, mort du connu, fin d’un équilibre.

 

L’acte 3 est l’adaptation à ce qui est produit par cette catastrophe : système D, solution, piste nouvelle, recherche, expérimentation de nouveaux équilibres.

 

L’acte 4 est la stabilisation de ce qui à été produit par cette catastrophe et qui produit un nouvel équilibre : rythme nouveau, habitude acquise, réflexion sur ce qui a été « gagné », évaluation de nos aptitudes au changement.

 

L’acte 5 est la fin de cette catastrophe estimée lorsqu’un nouvel équilibre de vie est trouvé et validé : récupération de ce qui à été arrêté sous une autre forme, relance du mouvement perdu, rythme équilibré retrouvé.

 

L’acte 6 est ce que chacun va saisir, ce que chacun va garder comme enseignement de cette catastrophe et LA ou chacun va s’engager à maintenir ce qui a été « gagnant ».

 

De nouveau, ces actes se jouent à toutes les strates du Monde, sur chaque ondulations, vibrations inscrites à la surface du lac.

 

Imaginez la chance que cela est, la chance que cela donne, la chance qui nous est offerte, de saisir ce moment pour maintenir et s’engager dans ce qui a été gagnant. Ce qui n’existait pas avant, qui a pris place pendant, et où nous avons trouvé un « bénéfice », un plus, un mieux.

 

La question à se poser est donc : depuis l’acte 5, qu’est ce que j’ai fait, quelle ressource inconnue ai-je exploitée et qui a procurer un «mieux» dans la situation traversée ?

 

Cela peut-être planter des fleurs, lire un livre oublié depuis des années, papoter plus longuement avec ses voisins, s’inscrire dans une démarche bénévole, pratiquer la méditation, manger des légumes, prendre le temps de faire une activité sportive, communiquer mieux avec ses proches, aller faire ses courses à 2 pas de chez soi, télétravailler, prendre des cours en ligne, créer…etc.

 

Je m’adresse donc à vous, à nous, depuis mon champ d’action favori, ma terre connue, mon principal, mon essentiel, ce qui m’anime au quotidien depuis plus de 20 ans : l’éveil de conscience. Je pourrai aussi m’adresser aux animaux, aux politiciens, aux étoiles, oui, cela m’arrive…surtout aux animaux et aux étoiles!, mais là, je me recentre, je prends ma juste place, et m’adresse à l’humain que nous sommes.

 

Et je NOUS replace dans l’acte 6, avec cette question que je NOUS pose : quel engagement allons-nous prendre, au constat de ce que nous avons gagné dans cette catastrophe ? Quel engagement allons-nous ancrer dans notre quotidien pour ne garder de ce passage que le bénéfice et ainsi mettre notre part, prendre notre rôle de co-créateur du nouveau ?

 

Qu’est-ce qui a été bon, bénéfique pour moi, et donc pour les autres, au point d’être prêt, voire de le vouloir présent dans mon nouvel équilibre de vie ?

 

C’est le moment de comprendre la catastrophe, de se nourrir de cette compréhension (nous humains aimons bien comprendre…) et d’être contentés par cette compréhension, et par ce qu’elle nous a apporté.

En gros, c’est de se dire que tout cela aura servi à quelque chose et aura amélioré notre état d’être, nos conditions de vie, nos relations humaines.

 

Cette prise de conscience n’est réalisable que si et seulement si, nous avons saisi l’opportunité de changement et agi en fonction. L’action, le fait de rendre concret l’idée, est fondamentale dans le processus de résilience.

 

« Certains bougeront, d’autres pas »… Ce n’est pas à juger, c’est un constat.

 

Pour reprendre l’image du caillou dans le lac, imaginez, qu’à chaque ondulation, une décision gagnante soit prise et maintenue. Que chacun, chacune, a sa place, dans ces possibles, son rôle, sa passion, acte une nouvelle façon de faire, gagnante pour elle, pour l’autre et donc pour le Monde.

 

Entendez que ces actes ont été, et sont engagés, sur la dynamique du collectif, du global. Ils nous sortent de nos postures égocentrées, individualisées, ou le petit moi craint pour sa survie.

 

Ici, le petit moi a fait un grand pas ; il est sorti de ses craintes égotiques, il est sorti de ses comportements individualistes, de ses peurs, de ses manques. Il a compris que la solidarité est LA clef pour être bien, pour aller vers le meilleur et surtout, surtout, ne pas retomber dans une situation similaire dans quelques années.

 

C’est toute en humilité que j’écris ces propos. Loin de moi l’idée de faire la découverte de quelque chose… Beaucoup d’entre nous sont dans ce mouvement solidaire, dans cette dynamique collective et bénéfique du « ensemble » depuis des années. Ce qui change, et là ou j’en fait l’expérience, c’est que cette période est un accélérateur, un boost mondial. L’humanité n’aura pas 2 fois cette chance à saisir.

 

Tout est là, et tout s’épand, par cette catastrophe. Elle marque le trait, cette crise ; ceux qui étaient déjà dans un chemin de conscience se sentent soutenus, et font grandir, et ceux qui n’y étaient pas peuvent saisir la chance d’y aller, soutenus par les premiers.

 

Et si j’avais à résumer ce partage, c’est cela que je dirai : la catastrophe nous offre l’opportunité immense de continuer à penser et agir « collectif », ou de commencer à le faire !

 

De comprendre que l’acte posé dans notre microcosme, créera un effet dans le macrocosme. Si je pose un acte égoïste, ne pensant qu’à mon petit confort immédiat, j’alimente la même chose dans le macrocosme, et cela me reviendra. Et si je pose un acte solidaire, et bien cela me reviendra aussi.

 

À mon sens, la question à se poser, avant chaque acte : « Par cet acte, depuis qui je suis et ce qui est juste pour moi, vais-je faire du bien à l’autre ? Ou vais-je contribuer au malheur de l’autre ? ».

 

C’est là, la clef à saisir pour nous offrir un Monde nouveau, ou le « agir » et « grandir » ensemble retrouveront leur place gagnante.

 

 C’est ici et maintenant que l’occasion nous est donnée de sortir de nos intérêts égotiques, pour les déplacer vers des bénéfices collectifs.

 

Attendre que l’extérieur nous apporte ces clefs, c’est se donner l’excuse de ne pas agir, et s’estimer bien peu dans notre capacité de changement et dans la responsabilité que nous avons, dans ce changement.

Le changement vient d’abord de l’individu pour ensuite se propager dans le Monde.

 

« Sois le changement que tu veux voir dans le Monde » (Nelson Mandela).

 

Je n’ai rien inventé…et c’est tant mieux !

 

Fanny pour Happi, 15 mai 2020

 

 

 

ÊTRE PRÉSENT au Monde, c’est différent que d'ÊTRE DANS LE MONDE

 

Jouons un brin avec la sémantique pour accéder au mouvement de notre âme.

 

Je suis AVEC le Monde et pas DANS le Monde.

 

Je suis « avec » et non pas « dans ». C’est très différent. Le mouvement s’en ressent. Si j’insiste sur le « je suis avec », je sens l’espace, la liberté, le pont se créer entre le Monde et moi.

 

Si j’insiste sur le « je suis dans le Monde », je sens cet espace se resserrer, s’amoindrir, presque devenir absent, m’englobant totalement.

 

Sentez-vous cela aussi ?

 

Sentez-vous qu’en remplaçant DANS par AVEC, le mouvement peut PRENDRE, l’espace peut ÊTRE et devenir FÉCOND ?

 

Sentez-vous qu’ÊTRE AVEC est bien différent qu’être dedans ?

 

Le mouvement est différent, l’avancée est modifiée.

 

Je suis avec, j’accompagne, j’observe, je jauge, je sens, je décide.

 

Je suis dedans, je suis le mouvement, je m’adapte à ce qui est, je suis enrôlé, voir englué, je ne décide pas.

 

En ces temps mouvementés, je m’accorde cet espace, ce pont entre le Monde et moi.

 

Je me déplace d’un pas pour sortir de la posture d’être dedans et passer à la posture d’ÊTRE AVEC.

 

Si je suis dedans, comment je fais pour accéder à mon esprit libre? Comment je crée, je respire, je partage ?

 

Si je suis avec, je profite de son mouvement pour enclencher le mien, je propose, j’innove, je partage et je décide du mouvement que je suis, avant tout.

 

À tester et à approuver… ou pas !

 

Fanny pour Happi Avril2020

 

 

La joie, oui, oui, elle est toujours là !

 

En dessous de tout ce brouhaha, se trouve la Joie… Oui, oui, je vous promets qu’elle est là, toujours au creux de vous et qu’elle n’a pas disparu, du jour au lendemain, parce que la situation à l’extérieur est dite « de crise ».

 

La joie reste, est, et ne dépend pas des situations extérieures.

 

Vous croyez quoi? Qu'elle est partie, en se disant : "oups, c'est pas vraiment le moment pour moi, dans cette situation de crise, de me faire voir et d'avoir ma place, alors, j'me casse et je reviendrai quand tout sera rentré dans l'ordre! "

 

Non, non, la joie n'est pas comme ça. Elle ne quitte pas le navire quand tout va mal, bien au contraire, elle s'y accroche et est bien consciente qu'elle est d'une importance capitale pour aider chacun à traverser ce moment.

 

La bonne nouvelle c'est qu'elle est donc bien en vous, et qu'elle n'attend que vous pour lui donner l'opportunité d'être à vos côtés durant cette période.

 

Elle n'attend pas que la place lui soit donnée à l'extérieur, elle pourrait attendre longtemps, elle attend juste l'accord de votre cœur, de pouvoir sortir de là ou vous l'avez rangée, croyant que ce n'était pas le moment de l'exprimer.

 

Accompagner de votre joie ces moments, c'est vous offrir et offrir au Monde, un regard différent, lumineux, léger, bienveillant.

 

C'est donner la chance à ces énergies porteuses, nourrissantes, joyeuses d'émerger et de grandir dans ce qui est.

 

C'est laisser là les énergies lourdes de souffrances, de difficultés, de crises, et nous placer ailleurs, non pas pour nier ce qui se passe, mais bien pour nous offrir la chance de le traverser autrement.

 

Une phrase m'avait un jour bien inspirée et je vous la partage ici : " Le Monde n'a pas besoin de souffrance, il en a déjà bien assez. Mais la joie, là, il en a bien besoin, et il compte sur chacun d'entre nous !".

 

Alors, partant(e) pour oser la Joie, votre Joie?

 

De tout Cœur,

Fanny pour Happi

 

 

Nous avons une carte à jouer, un regard à changer !

 

Intro …et vous allez comprendre pourquoi, ensuite.

 

En cette année 2020, j’ai l’âge auquel ma maman a quitté ce monde, soit 44 ans.

 

Fin de l’intro !

 

Début de l’histoire

 

Un jour que j’étais en sa compagnie, alors qu’elle luttait depuis 3 ans contre un cancer généralisé qui l’affaiblissait, l’amaigrissait, l’affublait d’une perruque ma foi aussi stylée que la dignité qu’elle manifestait dans cette épreuve inhumaine (infos importantes pour la suite…), nous décidâmes d’aller dire bonjour à une voisine, amie de Maman.

 

Cette dame, dont je ne citerai pas le prénom pour des raisons évidentes de confidentialité (vous comprendrez aussi pourquoi plus tard…), cette dame nous voyant arriver par son jardin - oui, il faisait beau, c’était l’été - nous accueille amicalement, visiblement contente de nous voir.

 

Elle nous invite à prendre une boisson fraîche à l’ombre de sa terrasse, nous acceptons, et Maman et elle commencèrent à papoter, de tout et de rien.

 

Plus de rien que de tout, j’observais … ce genre de conversation qui est engagée lorsque nous nous sentons mal à l’aise à la vue d’une personne en souffrance, différente. Sans trop de raison et pourtant avec tant de raison (à la fin, vous comprendrez…), nos propos sont d’une banalité cruelle tellement l’embarras de la situation nous envahit.

 

Et là, « boum patatra boum », arrive ce qui ne doit pas arriver… et pourtant :  Madame X dit à ma maman avec engouement : « Oh toi, tu as de la chance au moins, tu as perdu du poids ».

 

Fin de l’histoire !

 

Et suite de la seconde partie de l’histoire.

 

Connaissant Maman, mais je vous avoue ne plus avoir de souvenir de la suite, genre le black-out psychologique, ou une forme de sidération fulgurante, qui m’ont certainement sauvée de bondir à la gorge de cette femme pour lui rendre en gestes, la violence que son propos a donné à mon cœur (à ma décharge, j’avais 20 ans…), donc connaissant Maman, sa bonté, sa patience et sa grandeur d’âme ont dû offrir en retour à cette parole, un regard sage, instantanément épris de compassion, comprenant avec une impressionnante véracité, la détresse de son amie.

 

Mais pourquoi toute cette histoire, me direz-vous, au regard de ce que nous traversons dans cette crise du corona virus ?

 

Parce que, quelque soit la réaction de l’autre face à cette crise, ou notre propre réaction d’ailleurs, chacun tentera de la passer avec ses ressources, depuis l’endroit où son être se trouve.

 

Avec mon humble prétention du moment, j’ose vous proposer une carte à jouer. Une carte que nous pourrions rendre collective pour le bien du Monde : celle d’offrir, sur tout ce que cette crise nous montrera de nous, des autres, un regard compatissant à la place de notre regard jugeant.

 

Fin de la seconde partie de l’histoire et de l’histoire !

 

Merci pour votre Présence à ces mots Fanny pour Happi – 21 mars 2020

 

 

Grandir ou se laisser envahir ?

 

Il est dit que l’épreuve est initiatique. Qu’elle se place devant nous pour nous faire comprendre les ressources dont nous disposons pour la dépasser.

 

L’épreuve a été pour moi, dans mon expérience de vie, à chaque fois, une enseignante de taille.

 

Que ce soit par la perte d’un être chère, par la maladie, par la perte de mon boulot d’employée, par la traversée d’un harcèlement moral, par la longue expérience d’un inceste moral, après chaque déflagration, j’ai pu remercier et comprendre que ces tourbillons de l’existence m’ont menés à qui je suis et ont gravé dans mon cœur des chemins de guérison et de pardon.

 

Cette qualité que nous avons tous, porte le joli nom de RÉSILIENCE. Ou comment faire de l’épreuve, de la douleur de celle-ci, de sa difficulté parfois extrême, un tremplin vers un « je ne sais quoi » qui nous fera grandir. C’est l’adage qui dit : « ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort ».

 

Certainement votre émotion a dû être palpable lorsque votre attention se porte sur l’écoute d’un récit de vie, ou la personne dite dans un premier temps « victime », s’en relève grandie, lumineuse, porteuse d’espoir et de vie.

 

Souvent mon Cœur se serre à l’écoute de ces histoires et je me dis : « mais comment ont-elles fait pour résister à cela et pour en parler ensuite avec une telle Présence, une telle Conscience ?  Et comment font-elles pour trouver la force de le rendre public afin que cela soit utile à d’autres ? ». Et comme dans une recherche instantanée d’équilibre, mon cœur se réchauffe, passe de l’étonnement à l’admiration, l’inspiration, admire, respecte, salue profondément cette résistante, ce courage et cette grandeur d’âme.

 

D’expérience, je sais que c’est après l’épreuve que l’on se relève. Et d’expérience, je sais aussi que pendant l’épreuve, nous pouvons déjà commencer à nous relever et gagner ainsi un temps précieux pour offrir au Monde une énergie bien plus soutenante et bien plus nécessaire, que celle par laquelle nous nous laissons envahir, si nous perdons notre foi en nous, si nous lâchons notre foi en l’être humain que nous sommes, si nous coupons court à notre pouvoir instantané de résilience par peur de l’inconnu.

 

Je prends le courage de m’adresser directement à nos cœurs et à nos âmes qui traversent cette épreuve de vie, où il va y avoir des peines, de la souffrance, des difficultés sans nom, des sentiments d’injustice légitimes, des colères respectables, des incompréhensions nommables.

 

J’accompagne ce courage et je le laisse vous dire qu’il est aussi en vous, et qu’il nous sera un allié bien plus précieux que la peur qui nous fige.

 

Il y aura un avant et un après, comme après chaque épreuve. Celle-ci est collective, celle-ci, même si elle nous demande de ne pas nous réunir physiquement, pour l’instant, nous unit parce qu’elle touche le Monde.

 

Cette énergie d’Union à laquelle je me relie chaque matin et que j’imprime sur ce billet d’humeur.

 

De tout Cœur, avec Vous, pour Nous.

 

Fanny pour Happi – le 17 mars 2020

 

 

Oser saisir notre chance d’Être autrement dans ce Monde … ou voir les limites de l’ego

 

En ces temps troublés, l’actualité vient secouer nos limites et voir à quel point nous allons résister ou non, à ces changements ?

 

Dans une situation de crise, d’écroulement, de pertes de repères, nous avons toujours le choix de regarder du côté des solutions ou de rester accroché à ce qui croule.

 

Pour ma part, je décide d’aller vers ce qui va s’ouvrir, se déployer, se créer sur un Monde qui change.

 

SI je me donne de la hauteur pour écrire ce texte, c’est parce qu’il est nécessaire d’en prendre pour se dégager la vue et se donner la chance de voir autrement et de voir un autrement.

 

En écho à ce qui se passe, notre ego est mis en face de sa vulnérabilité. Il est mis en face de sa fin possible et de la petitesse de sa toute-puissance. Notre ego se retrouve au pied du mur alors qu’il a mis temps d’énergie et de croyance à se croire plus fort que ce mur.

 

Ce mur, c’est autant son propre ennemi que son maître. Car d’un côté comme de l’autre, ce mur est sa création. Seul l’ego peut construire ce mur, s’en vanter, ou le narguer. Y croire comme faisant de lui le plus grand, le plus fort, ou le nier et se faisant croire qu’il n’existe pas.

 

Nous sommes chacun, à notre niveau, prisonnier entre ces murs, entre ces 4 murs ; mur qui enferme notre cœur, mur qui enferme notre corps, mur qui enferme notre esprit, et mur qui enferme notre spiritualité.

 

Ces murs érigés à l’intérieur de nous sont bien construit dans le Monde, dit extérieur à nous. Et même s’ils sont d’apparence à l’extérieur, ils sont bien présents en nous et se font donc ensemble écho, l’un ne pouvant exister sans l’autre et inversement.

 

Ces murs sont aujourd’hui bien malmenés et pour moi, il s’agit d’une chance, d’une possibilité d’enfin voir, toucher, ressentir, saisir qu’ils sont aussi fragiles et illusoires que l’est notre ego.

 

C’est une chance de se retrouver au pied de ces murs et de comprendre qu’ils sont une construction inerte, vide de sens, empreint d’une supériorité absurde, et qu’il nous est aujourd’hui donné l’opportunité de construite autrement ce qui nous mettre en lien avec l’extérieur.

 

Nous allons pouvoir, selon la décision que nous prendrons, repenser notre intériorité et repenser nos interactions avec le Monde.

Avons-nous encore envie de ces rapports de force avec l’autre ?

Avons-nous encore envie de toujours devoir se battre pour gagner un petit quelque chose ?

 

Avons-nous encore envie d’être coupé de notre humanité, de nous enfermer dans des réalités qui nous éloignent toujours un peu plus de nous, de notre cœur ?

 

Avons-nous encore envie de rester là, passif, devant un tel constat ?

 

Si nous avons eu l’énergie de construire ces murs, intérieur comme extérieur, et d’y croire, nous avons l’énergie pour faire autrement et y croire tout autant.

 

Nous avons l’énergie pour retrouver les chemins vers l’humain.

 

Nous avons l’énergie pour transformer le seul ensemble en un tout avec l’ensemble.

 

Nous avons l’énergie d’aller vers l’autre au lieu de se priver de l’autre.

 

Nous avons l’énergie de voir nos souffrances et de les alléger au lieu de continuer à les alourdir au point d’en devenir paralysé.

 

Nous avons l’énergie de repenser notre façon d’être avec soi et donc, d’être avec l’autre.

 

Servons-nous de ce passage de changement, pour comprendre que notre supériorité est illusoire et que son utilisation intempestive nous a mené ici.

 

Servons-nous de ce moment, pour comprendre que le « toujours plus » et le « tout tout de suite » ont leurs limites et ne sont plus viables, comme ils ne l’ont jamais été de toute façon.

 

Nous sommes rythmés par des cycles de vie et des cycles de mort. Pas de vie sans la mort et pas de mort sans la vie. L’été meurt pour laisser place à l’hiver ou à son tour le printemps mourra pour donner place à l’été. Nous sommes aussi ces cycles. Nous sommes faits d’alternance, de up and down, de réussite et d’échec. Un ne va pas sans l’autre.

 

Ignorer ce principe même et fondamentale de notre statu d’être humain faisant partie d’un règne animal, est d’une violence sans nom, laquelle nous explose à la figure depuis quelque temps maintenant.

 

Il est temps de réapprendre ce que cela veut dire que d’être vivant. Dans être vivant, il y a être et vivant. Être comme un être ou comme le verbe d’action être. Vivant comme la vie et l’action d’être en vie, plus justement.

 

Être vivant n’est pas faire.  Je veux dire par là, qu’avant de faire, nous sommes.

 

Le « faire » sans l’être est l’apanage de l’ego.

 

Le « faire » avec l’être est l’apanage de notre être profond.

 

Nous sommes donc des êtres vivants. Qui dit vivant dit que nous allons donc mourir. Humble de ce constat, vulnérable d’être ainsi, nous pourrions reconstruire depuis là. Et non plus depuis la croyance illusoire de notre toute puissance.

 

Nous pourrions reconstruire, ou continuer à construire, car un grand nombre de gens ont entrepris ce chemin depuis longtemps (je n’ai rien inventé !), depuis ce point au centre de nous, ce point ou consciemment, humblement, nous reconnaissons et nous nous réconcilions avec notre vulnérabilité.

 

Je résiste à ce qui meurt, parce que je résiste à ce qui vit. Ce sont 2 forces opposées qui vivent l’une grâce à l’autre. L’opposition, la résistance existe par le fait que nous croyons qu’un est mieux ou pire que l’autre.

 

La résistance, l’opposition est le meilleur moyen trouvé par l’ego pour continuer à faire vivre en nous, ce qui nous coupe de nous. Il a besoin de la dualité pour exister.

 

L’ego se nourri de souffrance, il s’abreuve de conflit, d’un passé regretté, d’un futur inquiétant, de gens méchant, de gens gentils, il aime savoir que cela ne va pas, bien mieux que d’entendre que cela va bien.  Il a besoin de cette dualité, de ces oppositions pour exister et vous faire croire, qu’ainsi il vous protège.

Oui, il vous protège ; il vous protège de l’être que vous êtes, dans une créativité et une ingéniosité que l’ego est incapable d’accepter.

 

L’ego est limité, limitant, c’est ainsi qu’il prend son pouvoir : dans la limite, dans la contrainte, dans l’empêchement.

 

Si vous le mettez face à ce constat, cela veut dire qu’une partie de vous à décidé d’arrêter de se laisser faire par plus petit que vous, qu’une partie de vous sort de la dualité et donne alors la chance à un nouveau regard qui va inclure plutôt qu’exclure.

 

Oui, l’ego, au regard de notre être, de notre conscience, de notre énergie créatrice, et bien petit, bien limiter, bien minable car il a pour seul pourvoir d’exclure. Il est bien plus facile de rejeter, plutôt que d’intégrer. Il est bien plus facile de dire NON à la différence, que de dire OUI à cette différence. L’ego est un fade lâche à côté du courage lumineux de notre conscience.

 

Dès que nous nous sommes autorisés à sortir de l’ego, à le voir pour ce qu’il est vraiment, à lui enlever sa cape et son épée du plus puissant du monde, nous retrouvons un espace dégagé, libéré, infini de possibilité d’être et d’agir autrement.

 

C’est cet espace, cette liberté, ces possibilités qui s’ouvrent à nous en ces temps mouvementés, ou les constructions égotiques intérieures et extérieures nous montrent leurs vrais visages, fait d’illusion, de limites et de non infinitude.

 

Il y aura un avant et un après cette crise, comme il y en toujours eu. Nous pouvons décider avec quelle ressource nous allons déployer dans ce monde inconnu et nouveau. Nous pouvons en profiter pour réaliser que nous sommes bien autre chose que le résultat de nos actions. Nous pourrions même en profiter, soyons fous, pour agir sans nous soucier du résultat de nos actions. Agir juste pour sentir cette sensation nouvelle, de faire sans obligation de résultat. De faire sans se soucier du regard de l’autre, de faire sans vouloir être plus si ou plus ça que l’autre, de faire sans attendre en retour une reconnaissance, une gratification, un compliment.

 

Faire juste pour sentir la joie de se faire là, dégager de tout contrat de résultat.

 

Faire pour ressentir ce que procure ce don de soi et sentir que ce résultat-là, ne s’envisage pas, ne se calcule pas car il est bien au-delà de ce que nous pouvons nous imaginer. Il sort de nos cases, il dépasse notre vision étroite des choses et du monde. Il dépasse tout, même lui-même.

 

Alors, si je ne m’étais malheureusement, limitée qu’à une seule phrase à vous partager, j’aurais écrit:

 

Osons décider maintenant de refaire confiance en quelque chose de plus grand que nous, qui sait mieux que nous, ce qui sera bon pour nous. Osons faire confiance à l’être humain que nous sommes, vulnérable et fort à la fois, qui agit ensemble et pour le bien de l’ensemble. Osons, sortir des rangs étroits et limitants que nous nous sommes entêtés à suivre, au nom de principes bien étrangers à notre humanité.

Osons nous retrouver dans notre Cœur d’être humain.

 

Oh zut, j’ai fait plus qu’une phrase !

 

 

Comme avant

 

Happi de vous retrouver…

 

Ce matin, il me vient un constat éclairant en vivant une expérience de retour au « comme avant »…

 

Par chance, mon GSM bugge et je ne sais plus envoyer, ni recevoir des sms.

 

Vous voyez ces messages simples et faciles que nous envoyons pour un « oui » ou pour un « non », à tout vent, sans, souvent, trop savoir pourquoi et en se donnant bonne conscience qu’ainsi nous pensons à autrui.

 

Est-ce que cette pensée vous vient en tête aussi ? Quand il s’agit d’envoyer un message à un proche, souvent je me dis : « ainsi je pense à lui ». L’intention est belle, et réellement, c’est un signe qui prend cette forme pour moi.

 

Juste que là, dans mon expérience du moment, je ne sais plus ni recevoir, ni envoyer des sms…Un bel exercice donné par la Vie joueuse pour me permettre, dans un premier temps, de réfléchir au sens de ces sms, puis de ressentir le sens de ce moyen de « mauvaise » communication.

 

Dans un premier temps, c’est plus calme, même si, vous qui me connaissez, savez que je ne suis pas une addict dépendante de ces trucs- là et que je prétends en être maître.

 

Donc, dans un premier temps, c’est plus calme. Comme si j’étais en congé « mental »….sans devoir faire d’annonce officielle.

 

Deuxième temps, je me dis : « Zut, si une amie m’invite à un truc, je vais rater l’info et elle va croire que je n’en ai rien à faire, comme je ne lui réponds pas »… Là, c’est La morale, le Mental, qui parle et qui commence à me juger…Non mais, c’est pas moi qui ai demandé que mon GSM bugge !

 

Troisième temps, je me dis : « Je vais prévenir tout le monde par mail que mon GSM bugge »… Là, je commence à atteindre un stade préoccupant de culpabilité virtuelle.

 

Quatrième temps, je souris, je respire, et je constate que, même si j’affirme avoir la maîtrise de cette petite bête là et que je ne m’en sens pas « addict », elle m’a croquée sournoisement, et je n’ai même rien senti, tellement « j’ai même pas eu mal ».

 

Soyez sûrs qu’entre ces temps-là, évidemment bien sûr, j’ai appelé 3 fois, le service help qui n’a rien helpé du tout… qui lui aussi m’a testé sur ma patience, ma notion du « j’ai le droit d’être énervée sur toi, Monsieur La Voix car, même si c’est pas toi qui est responsable du bugge de MON GSM, c’est tout de même toi qui n’arrives pas à trouver LA solution pour réparer MON bug »… Là, c’est Le Mental possessif qui s’en mêle et la prise de pouvoir légitime, si, si, que je prends sur l’autre, qui, je répète, n’en peut rien et ne peut rien faire…

 

Comme j’ai senti que je glissais vers une partie de moi qui manquait cruellement de bienveillance et d’humanité, l’un allant avec l’autre selon moi, j’ai décidé de vite reprendre de la hauteur, et me servir de cette expérience pour jouer à un jeu.  Ce jeu, c’est : « Et si on faisait comme avant ! ».

 

Je suis consciente qu’à l’échelle du Monde, cette expérience est bien mince, quoique, si par ce simple fait de manquer de la possibilité de faire des sms, je me retrouve dans cet état, j’ose à peine concevoir comment les "addicts hyper connectés ne pouvant plus vivre sans tout cela ou se sentant vivants seulement grâce à tout cela" deviennent, sans consentement, des objets inconscients et donc, manipulables à merci… etc. Stop, ce n’est pas le sujet, et je reviens à mon jeu…

 

Qu’ai-je fait alors ?

 

Non, je ne suis pas allée acheter en solderie LE téléphone à fil et à roulette chiffrée qui pèse 4 kg et qui fait « Trrrrrrrrrr » quand on fait le numéro, non, non… J’ai juste téléphoné de vive voix à mes amis - enfin, ceux avec qui j’avais des projets à organiser dans cet espace-temps là…- pour prendre de leurs NOUVELLES et COMMUNIQUER avec eux.

 

C’est tout con hein ! Bin, je vous promets que le changement est sidérant !

 

Dans un premier temps, je me dis : « Bon, bin, je vais faire le numéro et si elle est libre, elle va me répondre sinon je laisse un message vocal sur son répondeur ».

 

Comme avant, quand, depuis une cabine téléphonique à carte, je laissai sur le répondeur de papa le message pour qu’il dise à maman de venir me rechercher parce que j’avais raté le bus… Il m’arrivait d’attendre longtemps, ce qui me donnait l’occasion de prendre un autre bus, et de dire à maman, en vrai, une fois rentrée à la maison, qu’elle n’avait plus besoin de venir me chercher. Oui, oui, c’était comme ça avant !

 

Dans un deuxième temps, quand le « biiiip » de la messagerie vocale me cède la place, je ressens, en effet,  LA PLACE que JE RE-prends en donnant de la VOIX, en choisissant  mes mots soigneusement pour qu’ils soient clairs, bien compris, bien reçus…Comme si je tissais un joli napperon (j’ose le mot, compte tenu que nous sommes tout de même dans le concept « et si on faisait comme avant » et qu’il n’y a pas de prescription au retour en arrière ! Parce que là, on passe de chez mes parents, à chez mes grands-parents ou mamy faisait du crochet. Pour les mots « napperon » et « crochet », tapez dans Googl …Non, allez voir dans le dictionnaire, comme avant !)

 

Dans un troisième temps, j’espère de tout cœur que ce joli napperon, fait avec CŒUR et avec la RÉELLE intention qu’il soit bien reçu, arrivera sur le Cœur de ma correspondante (voir au dico, aussi, ce mot !)

 

Quatrièmement, je ressens une joie profonde, un sourire intérieur et extérieur de contentement et je me réjouis d’ENTENDRE, en retour, mon amie.

 

C’est donc un peu comme acheter un gâteau en grande surface ou chez un artisan : ça à bon être deux gâteaux « pareils », c’est VRAIMENT meilleur, le gâteau de l’artisan. Celui qui a une âme, avec un humain derrière, qui y a pensé, s’est investi dans sa recette, y a mis du Cœur…

 

Parce que toutes ces petites machines qui nous font naviguer dans le virtuel, et à qui je laisse toutefois l’appréciation de leur côté pratique, comme un outil pour simplifier une tâche, oui, oui, si elles gardent leur place d’outils pratiques, pour résoudre des choses pratiques, je suis en ordre avec cela, mais mais mais ces petites machines, sournoisement, vicieusement, silencieusement, elles nous chipent l’intensité de nos sentiments, elles nous volent le bon goût des choses simples, elles nous enlèvent la vision des couleurs chatoyantes, changeantes, subtiles que seule la Vraie Vie peut nous offrir… Ces petites machines, quelles qu’elles soient, prennent la place de notre CŒUR ! Et ça à l’échelle de Monde, ça a son poids !

 

Alors, tenter de ressentir les effets du jeu du « Comme avant » et de le faire, de temps en temps ?

 

 

Se regarder vivre

 

Hier, un ami m’a dit : « peu de gens prennent le temps de se regarder vivre ».

 

Quelle phrase, quel constat !

Vous êtes-vous déjà regardés vivre ?

 

Bon, cela peut paraître un peu bizarre comme question - moins évidente dans sa réponse que la traditionnelle : « que fais-tu ce soir ? » - et pourtant, elle vous mène directement à prendre conscience du rapport que vous avez avec les choses qui arrivent dans vos vies.

 

À savoir, êtes-vous constamment le nez dans le guidon en réaction aux choses qui se passent ? Ou êtes-vous plutôt en action sur ce qui se propose dans l’instant ?

 

C’est, à mon sens, une question qui interroge sur la distance que vous mettez entre vous et ce qui se passe à l’extérieur. Elle ouvre à prendre de la hauteur sur notre quotidien. Devenir observateur de soi pour s’ouvrir sur une Vie nouvelle, de plus grande qualité, et avec plus de conscience.

 

« Prendre le temps de se regarder vivre » : comme si nous devenions l’observateur silencieux, le cameraman filmant nos vies, prenant juste les images et le son sans rien interpréter, sans rien juger, sans vouloir changer quoi que ce soit dans le film qui se joue, là, dans vos vies.

 

Devenir cet observateur immobile pour quelques instants, dans un départ, et de plus en plus longtemps ensuite. Se permettre une prise de recul, c’est ouvrir un espace libre ou nous allons pouvoir prendre le temps de ressentir les situations, au lieu d’y réagir, instantanément.

 

Parce que quand nous sommes dans nos vies courantes (et le mot « courante » est ici bien choisi !), que nous sommes dans nos « routines » quotidiennes nourries des « il faut », « je dois », « si je ne fais pas ceci, il va se passer cela » etc, et bien, nous nous privons de cet espace d’observation, de cette respiration, et nous enchaînons (bien choisi aussi ce verbe !) action sur action, qui sont souvent en réaction à une situation extérieure au lieu d’être de véritables actions, initiées par notre propre volonté.

 

Et c’est ici bien éclairant de comprendre qu’en devenant l’observateur présent de sa vie, qu’en faisant un pas de côté sur le rythme soutenu d’une journée, et en s’ouvrant à cet espace, il devient possible de sortir de la réaction, de la routine, de l’enchaînement et de transformer cela en action véritable.

 

La réaction est en réponse à un système extérieur et souvent, elle est « conditionnée », peu centrée et parfois, nous regrettons ce que nous avons fait par cette réaction.

Du coup, mettre en place cet observateur en vous, ce temps de pause avant l’action, c’est sortir de la réaction, prendre un temps de respiration, et s’offrir un espace pour sentir l’action à faire.

 

Cela nous met en lien avec notre intériorité, d’abord. Ensuite, l’action juste guidée par notre ressenti est mise en place à l’extérieur, et nous met en lien avec ce dernier.

 

C’est ainsi, que pas à pas, nous reprenons les rennes de nos vies, nous nous replaçons au cœur de l’action, nous sortons de la réaction, nous re-devenons responsables de nos vies et nous sortons de cette course contre la montre, qui nous mènent bien loin de nous.

 

Peut-être est-ce complexe à suivre alors, je vais résumer : Dans le courant de la vie, si vos actions sont en réaction à un système externe, il s’agit rarement d’action juste qui répondent à votre vraie nature. Souvent elles répondent et entretiennent tous nos conditionnements qui enferment, et non libèrent.

 

Si par contre, dans le courant de vos vies, un temps de pause, de respiration, s’installe avant d’initier toute action stimulée par un système externe, alors, il s’agira d’une action centrée, en lien avec votre vraie nature. Cette action, hors du système de conditionnement, libère et ouvre la voie à un « autre chose » souvent plus porteur, stimulant, créateur.

 

Le résultat d’une action centrée est juste car initié par votre être profond.

 

Le résultat d’une action, nommée ici « réaction », en réponse à un système extérieur, continue à entretenir les conditionnements et les systèmes de croyances qui sont en désaccord avec votre être profond, et cela garanti rarement un résultat joyeux.

 

Plus vous deviendrez l’observateur silencieux de vos vies, plus vous vous ouvrirez aux possibles d’une vie vibrant au son de vos harmonies intérieures. Plus vous irez vers des systèmes libérés et fluides, plus vous vous séparerez des conflits, des peurs, des tensions (fruits de tous nos conditionnements).

 

Alors, me voici, en train de m’observer dans l’écriture de ce billet de bonne humeur, inspiré et m’inspirant. Et là, quelque soit l’avis de l’extérieur sur cette réalisation, mon être est aligné dans cette action et il est heureux de pouvoir s’exprimer ainsi. Et ça, c’est bon pour lui, pour moi et très certainement, pour le Monde !

 

CQFD!

A vous maintenant de vous amuser à pratiquer…ou pas !

 

 

S'accorder au Printemps

 

Jamais le Printemps n’a été aussi Présent

Aussi Pressant.

Pressant pour appeler à avancer, présent pour encourager à le faire maintenant.

Pressant pour dire de laisser tomber le passé, qui au présent, ne peut plus accompagner.

Présent pour dire que c’est en avançant que commence la Nouvelle histoire.

Pressant car c’est fini de faire semblant que tout ce qui était avant peut encore exister dans l’instant.

Ce Printemps appelle à tue-tête, les êtres qui aspirent à une nouvelle ère.

Il chuchote à l’oreille de chacun, qu’hier est déjà bien loin et que demain, rien n’est certain.

Alors, plongeons, plongeons profondément dans ce printemps présent, dans ce présent printemps

Allons-y confiant, assurément, rejoindre le vivant, le vibrant au fond de Nous

Allons-y plongeons, dans Nos profondeurs, pour y trouver Notre nouvelle ardeur.

Les jours d’éveil ne sont plus en veille, ils sont maintenant. Riches, libres, foisonnants.

Ils Nous appellent, tapent à Notre cœur et Nous demandent de leur donner la place qu’ils méritent.

Alors Toi qui es au fond de moi, toi qui frappes à ce cœur,

Relie-toi au présent, au lien, au vivant ; va à ta nature profonde, celle qui est bonne pour le Monde.

Celle où les enfants jouent gaiement sans se soucier du mauvais temps.

C’est aujourd’hui, c’est ton Printemps, c’est ton Présent.

Si tu y plonges intensément, tu sentiras tes désaccords en accord, tes ennuis qui fuient, tes peines qui s’égrainent.

Tu sentiras la Vie prendre place, le Nouveau se déployer, tes Ailes s’envoler.

De tout Cœur, cette prière lancée au vent, pour que tous les êtres s’éveillent intensément au Présent.

 

Ce matin, je vais bien...

 

Happi de vous proposer ce billet d’humeur tout en humour et en légèreté.

 

Ce matin est un matin bien spécial. Je me suis réveillée en pleine bonne humeur. Oui, oui, pas un nuage gris à l’horizon et pas une pensée saboteuse en vue, rien, nada, niets, nothing !

 

«Whaouah !» j’ai dit et je me suis réjouie !

 

Je me suis d’autant réjouie, qu’avant, mais ça c’était avant!, je me serais posée la question du « pourquoi suis-je de bonne humeur ? Que s’est-il passé ? Qu’ai-je fait, ou pas, pour être dans cet état ? »….et là, rien… Pas une pensée, je vous ai dit, pas une ! Parce que le mental, quand il s’y met, il peut aussi très bien vous faire passer à côté de vos bons moments, hein ! Il le fait pour votre bien, bien sûr…

 

Donc, ici, juste observer, sentir, ressentir, savourer et AMPLIFIER. AMPLIFIER par la sensation, sentir la joie que cet état procure, goûter cette énergie chaleureuse se répandre dans le corps, AMPLIFIER cet état encore et encore. Si simplement, l’AMPLIFIER. Oui là, je me répète, j’en suis consciente, j’amplifie le phénomène et il y a une raison à cela : par la répétition du mot AMPLIFIER, j’AMPLIFIE mon bien-être. Alors pourquoi m’en priverai-je ?

 

Pourquoi lorsque qu’un « problème » survient, j’en fais une montagne, j’en parle à tout le monde, je lui trouve encore plus de problèmes que ce qu’il n’est vraiment, bref, je l’AMPLIFIE…et souvent, c’est inconscient cette AMPLIFICATION. Pourquoi, pour les problèmes, je le fais, et pourquoi sur les états de bien-être, je le fais moins, voire pas du tout ?

 

Bin, la réponse à cette question m’importe peu ce matin, car ce matin, comme je vous l’ai dit, je ne pense pas, je vais bien, c’est tout et j’AMPLIFIE !

 

Happi journée à vous !

 

 

Aller vers ce qui me rend LE PLUS heureuse

 

Happi de partager cela, vibrant co-créateur.

 

Un brin de pratique ludique en 30 secondes.

 

Dans ma tête, la phrase clef : « Aller vers ce qui me rend LE PLUS heureuse ».

 

Ce matin, j’avais le choix entre déguster un café ou écrire ceci. J’aime le café et j’aime écrire. Alors, c’est affiché en moi, cette phrase : « Aller vers ce qui me rend LE PLUS heureuse ».

 

Je me suis stoppée nette, dans les mouvements d’une journée qui avance, j’ai repris un contact direct avec mon ancrage, ressenti mes pieds bien posés sur le sol, pris une grande respiration consciente avec un inspire « pour m’inspirer ce qui est le mieux pour moi », et un expire « pour expirer ce qui ne me convient pas ». Et là, « Hop », clair, limpide, enthousiasment ; l’élan pour écrire ce billet de bonne humeur et vous le partager !

 

C’est une pratique bien plus complète qu’il n’y parait. Elle permet de se reconnecter à son intuition, son inspiration, son bon sens, au lieu de partir tête baissée dans nos habitudes, nos automatismes, nos conditionnements. De là, l’esprit s’aère un brin, et fait les ponts entre ce que vous êtes vraiment et ce qui se propose à vous.

 

Ainsi, chaque action est centrée sur votre être profond, sur ces vibrations et cela le nourrit instantanément.

 

Un excellent remède contre : l’ennui, les mille et unes tâches faites en une fois, les «je ne sais pas», la liste des choses à faire et qui est reportée de jours en jours, voir de mois en mois etc.

 

Cela transforme les choix en décisions et cela change tout ! Le choix est dicté par l’extérieur, la décision vient de vous.

 

Ici, l’exemple est assez simple : un café ou écrire, c’est un peu comme vanille ou chocolat pour une crème glacée. Seulement petit à petit, ce sera surprenant de voir que cela se met aussi en place pour « des obligations » bien plus lourdes : votre métier, vos relations, vos engagements quels qu’ils soient peuvent être interrogés de la sorte.

 

Il n’y a aucune contre-indication à cette pratique, si ce n’est de bien comprendre ce message : il s’agit d’une pratique pour mieux s’écouter et donc mieux respecter son être profond, pas à pas, petit à petit et aller vers sa propre vérité. Il ne s’agit pas d’une pratique qui excuse tout ce qui ne sera pas fait !

 

Et hop, là, je vais le déguster ce café !

 

 

 

Un brin de prose méditative | Il a fallu

 

Il a fallu un instant d’Amour pour en faire une quête de tous les jours

 

Il a fallu des rencontres pour vivre les ruptures

 

Il a fallu aimer le jour pour approcher la nuit

 

Il a fallu Être aimé pour toucher en soi, l’Amour

 

Il a fallu être blessé pour sentir nos blessures

 

Il a fallu se tromper pour toucher nos possibilités

 

Il a fallu dire « non » pour s’ouvrir à nos « oui »

 

Il a fallu être enchaîné pour se battre pour la liberté

 

Il a fallu faire confiance au Mystère pour s’ouvrir à tous les Êtres

 

Il a fallu se dire « oui » pour se savoir Infini

 

Il a fallu observer pour oser alors se dévoiler

 

Il a fallu connaitre l’absence pour donner à la Vie, plus de sens

 

Il a fallu croire en la joie pour oser rire aux éclats

 

Il a fallu construire des murs pour comprendre nos effondrements

 

Il a fallu voir l’Amour pour le rejoindre sans détour

 

Il a fallu trouver la Vie belle pour accueillir ses merveilles

 

Il a fallu des trêves pour trouver le chemin de nos rêves

 

Il a fallu décider pour faire le pas de se montrer

 

Il a fallu être un élève pour sentir, en nous, le maître

 

 

Il a fallu que tout cela soit, pour enfin dire Je suis.

 

 

Si parfois, j'oublie

 

Si parfois, j’oublie…

 

Si parfois la vérité me fait douter, c’est que j’oublie, mon âme, d’écouter

 

Si parfois ma tête me tourmente, c’est que j’oublie d’être avec elle, aimante

 

Si parfois, je ris à tue-tête, c’est que j’oublie d’être une personne qui s’entête

 

Si parfois je bois mon café froid, c’est que j’oublie qu’il était prêt pour moi

 

Si parfois le doute m’envahit, c’est que j’oublie de croire en la Vie

 

Si parfois je me dis nulle et sans intérêt, c’est que j’oublie de me regarder de tout près

 

Si parfois le bruit et les gens insupportent, c’est que j’oublie d’honorer la Terre qui nous porte

 

Si parfois mon cœur veut danser et jouer, c’est que j’oublie d’emprisonner ma Vérité

 

Si parfois le chant des oiseaux m’inonde de joie, c’est que j’oublie d’être sourde à leurs voix

 

Si parfois le corps de mon amant me surprend, c’est que j’oublie tous les tabous qu’il comprend

 

Si parfois des amies m’appellent en pleurs, c’est que j’oublie de leur fermer mon cœur

 

Si parfois les mots des enfants me bouleversent, c’est que j’oublie que j’ai aussi passé ces averses

 

Si parfois mon sang ne fait qu’un tour, c’est que j’oublie que tout est Amour

 

Et si parfois j’oublie d’oublier, c’est que je goûte en moi, la liberté.

 

 

 

"C’est dans les moments de grand malheur, que je vois la couleur de mon cœur"

 

Eh oui, c’est dans ces moments-là que la Vie m’offre de quoi voir ou j’en suis par rapport à la conscience ou à l’inconscience.

 

Sinon, lorsque tout va bien, qu’il n’y a que quelques détails à régler dans votre quotidien, genre : ne pas oublier de fermer le chauffage, ouvrir la boîte aux lettres, téléphoner à une amie qui appelle sans cesse depuis 3 jours, appliquer votre crème hydratante car « la peau tiraille » ou changer l’ampoule de la lampe de la chambre, dans ce quotidien-là, ma foi, l’humeur reste assez stable, et oui, il est bien précieux d’en profiter et de savourer car … une vague d’autre chose, fort bien moins agréable,  va bel et bien arriver…

 

Ainsi va la Vie.

 

Il est dit que c’est par ces « épreuves », qu’elle vous permet d’évaluer et de voir ou vous en êtes par rapport à la paix, l’amour et la joie de votre être. Autrement dit, par rapport à votre état de conscience ou… d’inconscience.

 

Bref, elle met en action, tous vos beaux principes et vérifie si c’est juste rester à un stade « conceptuel » que de vouloir être mieux, ou si c’est vraiment vrai, inscrit en vous, graver et alors, à jamais et pour toujours ancrer.

 

Sinon, c’est l’indicateur qui vous fait comprendre qu’il est encore bien temps de vous y mettre et que vos méthodes de mieux-être sont peut-être approximatives, trop intellectuelles, voir même complètement illusoires…Bref, c’est un message qui vous invite à changer de technique, passer au niveau supérieur, changer la croyance comme quoi « être bien, c’est facile  et qu’avec un brin de méditation par internet, un tapis de yoga Decathlon déplié devant la télé, et un bouquin de pensées positives sur la table de nuit, cela va être suffisant ».

 

Haaa, j’aimerai tellement vous dire oui, que cela va être suffisant, que nous sommes si simples, qu’en effet, il ne suffit que de ça …et bien, d’expérience, je peux difficilement vous le dire ainsi.

 

Par contre, d’expérience, je peux vous encourager à vous donner les moyens, et les bons, pour aller à votre rencontre, sortir de vos peurs, vos manques, vos restrictions, votre « mal-être confortable », et d’oser, pas à pas, donner la place à un autre chose qui vibrera dans l’énergie de la confiance, des possibles et de l’abondance.

 

Cela je le fais de tout cœur car, dans mon expérience, c’est cette foi et cette volonté qui font que je passe aujourd’hui les épreuves de la Vie, avec plus de calme et de sérénité, confiante en la Vie. Et dans cette façon d’accompagner ces épreuves, mon quotidien est transformé. C’est cela sortir de l’inconscience et devenir, jour après jour, plus conscient.

 

Alors, de tout cœur, faites-vous confiance et donner vous les moyens, et les bons, pour devenir plus conscient de vos Vies et dans votre Vie.

 

 

"Y a-t-il un problème ?"

 

Voici la question qui me traversent après avoir vécu une situation émotionnellement très inconfortable. Le genre de situation qui vous replonge dans des événements passés bien désagréables, ou vous teniez encore le rôle de victime et ou vous laissiez alors à l’autre, le rôle de bourreau.

 

Cette situation passée qui, avec le regard que je lui porte aujourd’hui, place chacun des intervenants sur le même pied, à savoir : chacun fait ce qu’il peut avec qui il est dans l’instant et avec ses ambitions et ses revendications personnelles.

 

Et de là, de cette tranquille analyse, je peux alors dans l’instant, respirer, entendre l’émotion que cette situation présente suscite en moi, me relier aux sensations de mon corps, les écouter profondément, les laisser être, les accompagner en douceur, sans les juger, sans me juger, sans juger l’autre.

 

Accepter totalement ce qui se passe, sentir que cela est désagréable, sentir que la peur prend place dans mon corps sous forme de tremblement, sentir mon impuissance face à la situation et ne plus investir dans une émotion de colère, de rage. Sortir de cette posture d’injustice, respirer encore, et sentir qu’en dessous de toutes ses formes de sensation, la paix profonde, la foi en quelque chose de plus confiant, est et reste quoiqu’il arrive.

 

Alors, lorsque je traverserai encore ces situations, épreuves, mouvements, appelons-cela comme nous le voulons, et bien je me réjouirai de pouvoir donner toute mon attention bienveillante à mon corps, aux sensations qu’il ressent, à accueillir mes émotions et à me donner alors, le plus beau des cadeaux, celui de m’accompagner avec amour dans tous mes états, sans jamais plus le juger, ni me juger, ni juger l’autre. Et alors, me dire après avoir passé cette « vague émotionnelle » : « y a-t-il un problème ? Y a-t-il un problème dans l’ici et maintenant ? Peux-tu refaire le passer ? Peux-tu contrôler le futur ? Alors, y a-t-il un problème dans le présent ? » et répondre un grand « NON » qui ouvre un grand « OUI » au soutien inconditionnel que je m’engage à m’apporter à chaque instant, dans les moments ressentis comme « agréables », comme dans les moments ressentis comme « désagréables ».

 

Parce qu’une autre information me vient : chaque personne fait ce qu’elle peut, oui, avec qui elle est dans l’instant et elle a rarement l’intention de vous nuire comme vous le ressentez ; rarement une personne investi toute son énergie, consciemment pour nuire à une autre. Elle le fait souvent parce qu’elle pense que cela est bon pour l’autre. Même si ces manifestations prennent des formes bien « malveillantes », vues de l’extérieur. Il est entendu que par inconscience, les gens interagissent entre eux en se faisant du mal, croyant se faire du bien…d’où, l’importance vitale, selon moi, de sortir de nos inconsciences quotidiennes et de regarder avec un œil confiant notre mal-être, nos situations inconfortables, nos conflits, car ils sont le signe qui vous demande de sortir de votre inconscience.

 

 

"Être mal vous va si bien… "

 

Voilà qu’il m’arrive une prise de conscience bien riche en traversant une épreuve bien désagréable.

 

Je me rends compte que je me suis familiarisée avec un état de mal-être, et qu’il fait tellement partie de moi, que je serais presque en train de me trahir si je m’en séparais et décidais d’aller bien !

 

Comme si je lâchais un ami qui vous veut du bien, et qui malgré tout est loin de vous en offrir !

 

Et de là, je m’aperçois, que même si intellectuellement et pratiquement, je mets tout en place pour aller vers « mon bonheur » et me libérer de « mon malheur », il reste encore des bribes qui m’aspirent vers le bas…des croyances, des mots, des énergies qui me relient à mon état de mal-être et qui m’agrippent en me disant : reste comme tu es, reste avec nous, cet état de mal-être, au moins, tu le connais, il t’est familier et tu te sens en sécurité à ses côtés. Pourquoi voudrais-tu t’en séparer ? Cela fait des dizaines d’année qu’il t’accompagne, et d’accord, ce n’est pas toujours génial mais en même temps, tu sais ce que tu as, tu ne sais pas ce que tu auras…

 

Et là, clash, lumière, flash, prise de conscience et grand cri : Dju de dju, je n’ose pas le lâcher ! J’ai peur de ce qu’il y aura après, sans lui, j’ai peur de l’inconnu, j’ai peur du changement ! Et du coup, je lui donne raison de rester coller à moi, car il me protège de ces peurs !

Alors, je médite, je respire, je comprends que malgré toutes mes bonnes intentions, je suis mal embarquée, et qu’il est vraiment difficile d’accéder à cet état de plein bonheur, ou plus rien n’encombre nos esprits et nos actes et ou toute l’énergie part du cœur et crée dans la matière ce qui est juste.

 

Oui, cela est un constat bien réel de comprendre que cela demande une grande dose de courage, d’énergie, de temps, de rigueur que de vouloir être soi dans toutes ces dimensions, libéré de tout ce qui n’est pas nous. Cela demande un plein engagement que de vouloir devenir de plus en plus conscient, libre de nos conditionnements, et donc, je reprends cet engagement, chaque instant, je le reprends avec mon corps, mon âme et mon esprit.

 

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